[[Nota bibliográfica]]
Autor: [[Olivier Hamant]]
MoC: [[--]]
%%img a "localizar" con el plugin Local Images y luego |300%%
***
##### . %%Por qué esete libro%%
Este libro me
# El libro en 3 ideas
# El libro en 3 citas
>*«»*
>*«»*
>*«»*
# Resumen
# Notas
## Idea de la p04
Texto 1 con mis palabras
### p04
>*«La performance est la somme de l'efficacité (atteindre son objectif) et l'efficience (avec le moins de moyens possibles)»*
***
## L'absurdité d'une croissance infinie dans une planète finie
a
## p05
>*«La croissance infinie sur une planète finie n'a aucun sens, mais elle remplace aussi tous les autres objectifs, plus complexes comme le bien-être; que nous pourrions mettre en avant»*
***
## Mettre l'environnement au service de nos besoins au lieu que de nos demandes
a
### p12
>*«Nous avons optimisé notre environnement pour le mettre au service de nos **demandes**, et non des nos **besoins**. En retour, nous contractons une dete envers notre milieu»*
***
## La ultraspécialisation à court terme produit des désastres au long terme, comme dans l'agriculture
Des sols appauvris, de la monoculture.
### p12b
>*«Certains des services nécessaires pour un haut niveau de biodiversité ont disparu. Par exemple, les sols de l'agriculture intensive sont bien souvent mal-en-point. Ils ne régénèrent plus leur fertilité, ils ne préservent plus leur hygrométrie, ils ne captent plus le CO2 sous forme de matière organique»*
***
## el efecto rebote
Hay ciertas tecnologias previstas para hacernos reducir nuestro consumo. Lograron el efecto contrario haciendonos consumir mas: Este es un efecto llamado el efecto rebote.
### p13
>*«S'il existe des projets bien pensés dans le cadre du devéloppement durable, d'atures, les plus nombreux, son très contreproductifs. Pensez au tout-électrique censé de réduire l'utilisation des énergies fossiles»*
***
## Obtenir plus vs se satisfaire de moins
![[la sobrieté#^c]]
***
## [[adaptation et adaptabilité]]
![[adaptation et adaptabilité#.]]
### p17
>*«Dans un monde turbulent, il nous faudra basculer de l'adaptation vers l'adaptabilité. [...] dans le cas de l'adaptation, il faut renforcer ses points forts, optimiser les solutions pour être mieux à même d'atteindre l'objectif prévu et le plus vite possible ([[eficacia eficiencia efectividad|eficacia]]). Dans le cas de l'adaptabilité, il faut au contraire se construire sur ses multiples points faibles, c'est à dire profiter du jeu dans les rouages pour augmenter les marges de manoeuvre. Quand on et adapté on est nécessairement spécialisé»*
^98d0cd
***
## Le vivant (nous!) n'est pas performant... au risque de burn-out
a
### p21
>*«Le vivant n'est pas performant. Il n'est ni efficace (pas d'objectif) ni efficient (il hache énormément d'energie et ressources). Par exemple, la plupart de nos enzymes sont à leur optimum d'activité à 40°C. Les 3°C de difference (par rapport du normal 37°C) sont énormes, parfois dans l'ordre d'un million. En temps normal notre corps fonctionne de façon satisfaisante, ni plus ni moins. A 40°C, fièvre, notre métabolisme -notamment notre système immunitaireest extrêment performant. Dès lors qu'on comprend bien l'intêret d'être sous-optimal en temps normal: des grandes amrges de maneouvre nous permettent de gérer une fluctuation imprévisible. Avec la fièvre, la performance n'est pas exclue, est plutôt autorisée mais transitoire. Au déla de 3 jours, les 40°C dénaturent les protéiones et conduit à la mort. Chez les vivants, al performance, c'est surtout le risque de burn out (moléculaire)*
***
## être robuste plus que performant
a
### p22
>*«Les êtres vivant ne sont pas sélectionnées sur leur niveau de performance. Ils sont d'abord sélectionnés sur le niveau de robustesse, c'est à dire la capacité à se maintenir stable (sur le court terme) et viable (sur le long terme) malgré les fluctuations. Dit autrement, vivre c'est d'abord résister: Les êtres vivants ont dévéloppé des marges de manoeuvre très importants pour ne pas tomber, en réponse, au caractère fondamentalement imprévisible du milieu. Il s'agit de viserni le maximum, ni même l'optimum, mais d'être sous-optimal pour pouvoir parer aux aléas»*
***
![[La perplexité est le debut de la connaissance.#^c]]
## [[Parler avant d'agir]]
![[Parler avant d'agir#.]]
### p26
^45d540
>*«Face à l'urgence, la tentation du povir sera de dire: " assez parlé, il faut agir". En réponse, Jacques Variengien dit que dans le monde de la performance, on va trop vite vers la solution sans remettre en cause la pertinence des questions. L'acte de parler est essentiel pour se penser, la verbalisation laissant échapper des vérités ou des intuitions qui, sinon, resteront diffusés, enfouis. Parler pour parler a donc un rôle essentiel: reorganiser ses pensées»*
***
## [[La démarche artistique est le complément de la démarche scientifique.]]
![[La démarche artistique est le complément de la démarche scientifique.#.]]
### p27
^154f21
>*«La démarche artistique -observation, raisonnement, questionrépond aux limites de la démarche scientifique. L'artiste observe et est touché. C'est son rôle de "paetonnerre". En réponse, il fabrique l'oeuvre d'art, et à force de travail, il identifie son obsession, et donc sa question. [...] Comme le dit Pierre Soulages:
>![[C'est ce que je fais qui m'apprend ce que je cherche#^c]]
>Les artistes sont avant tout des fabricants des questions. En alliant démarche scientifique et artistique, nous faissons passer un test de robustesse à nos questions.»*
***
## matière et temps
![[On n'utilise plus la matière pour gagner du temps, on utilise du temps pour préserver la matière#^c]]
***
## Creer des projets robustes
a
### p40
>*«Pour qu'un projet soir robuste, il doit nécessairement alimenter la santé humaine (mentale et physique), la santé sociale et la santé de milieux naturels, sans exception&»*
***
## Dans un monde instable, c'est la densité des rélations qu'il faut privilegier.
a
### p42
>*«Dans un monde instable, et en pénurie de ressources, le long terme n'existe plus. Il faut surtout alimenter la densité des interactions avec ses partenaires, humains et non-humains, au présent»*
***
## La robustesse passe par les rencontres
a
### p44
>*«La robustesse implique de mettre en avant la valeur des rencontres ([[La rencontre, une philosophie]]), de l'education et de la culture, les trois vaisseaux de la transmission»*
***
## Il faut reconstruire l'école robuste pour un monde incertain
a
### p45
>*«L'école, fait de controles, de bons points ou de concours a créé une élite performante, mais aussi des burn-out partagés entre élèves et professeurs. Comment se satisfaire d'une relation si pauvre en interactions, où le travail individuel prime sur le travail collectif, ou le savoir s'accumule plus qu'il ne s'intègre[[Le cône de l’apprentissage]] , ou la reconnaissance se réduite à une note»*
***
## [[Robustesse au lieu de résilience]]
![[Robustesse au lieu de résilience#.]]
### p48
>*«Pourquoi parler de robustesse et non de résilience
> La résilience a trois définitions:
> 1. La capacité d'un matériau à se déformer et à revenir à sa forme initiale. Cette idée d'élasticité a ensuite été déclinée en psychologie: la capacité de rebondir. Il s'agit d'une double peine: exiger d'être capable de tomber, et remonter la pente: Inutile de dire que cette définition très responsabilisante s'aligne parfaitement avec la main invisible du marché; l'absence d'Etat et le néolibéralisme. Enfin, la résilience dans le champ socio-écologique est la capacité à se maintenir, à s'adapter et à se transformer dans un environnement fluctuant. Cette dernière définition est plus proche de celle de la robustesse. Mais il y a trop d'ambiguïtés dans les différents facettes de la résilience pour continuer à l'utiliser. La résilience dans son acception psychologique domine actuellement et peut devenir une injonction d'agilité et de consentement, parfaitement alignée avec l'idéologie performante. La robustesse crée des conditions grâce auxquelles on ne tombe pas»*
***