[[Nota bibliográfica]]
Autor: [[Pablo Servigne]]
MoC:
Date: [[2023-09-04 ]]
![[L'entraide image.png|300]]
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##### . %%Por qué esete libro%%
Ce livre m'a appris la notion d'entraide au sein d'une société d'indivus (humains, plantes, bactéries, etc) et comme elle est importante pour al survie de l'espèce, son développement, (et dans le cas "humain") son épanouissement.
# El libro en 3 ideas
- La compétition (la loi "de la jungle" de Thomas Hobbes) existe, certes. Néanmoins, c'est l'entraide qui nous permet d'avancer en tant que société et nous épanouir en tant que personne.
- La compétition est fatigante, chronophage et éphémère. Elle est risquée car trop à perdre.
- Tous, mais tous, les êtres vivants sont impliqués dans des relations d'entraide
# El libro en 3 citas
>*«»*
>*«- Dès le début de la modernité, la société a considéré la compétition comme "naturelle" et la coopération comme "idéologique" alors que cette dernière est tout à fait naturelle»*
>*«»*
# Resumen
## Origin
- Le concept d'entraide a été développé par le russe Pierre Kropotkine.
- Anarchiste, il s'opposait à l'idée que la nature est dans une guerre permanente, dans une compétition (comme indiquait Hobbes, l'être humain est sociable "par accident"). Il proposait l'entraide comme une autre loi de la nature
- Darwin ne nie pas l'importance de la coopération dans la nature, mais exagérait celle de la compétition. Kropotkine fait l'inverse
- Il rentre dans le débat politique avec des arguments naturalistes. Il conteste les grandes organisations sociales censées à "inhiber la nature qui est en nous"
- ll y a 6 dégrées d'interaction entre las espèces :
- + + Mutualisme ou simbiose
- 0 0 Coexistence
- + 0 Commensalisme
- 0 Amensalisme
- + - Prédation ou parasitisme
- - - Compétition
Dont:
- "+" beneficie à l'espèce
- "-" le prejudice
- "0" neutre
## Le mythe de la compétition
- Dès le début de la modernité, la société a considéré la compétition comme "naturelle" et la coopération comme "idéologique" alors que cette dernière est tout à fait naturelle
- Mythe 1: l'agression est l'état "normal" de la nature
- Mythe 2: il faut nous "séparer" pour nous extraire de la nature
- Reprise par les gens des lumieres et crée à ce moment meme la notion de "nature"
- Séparation corps/esprit
- L'homme se distingue des autres par sa subjectivité, son esprit, etc
- Avec une nature humaine "sauvage" et "agressive" seulement une organisation humaine puissante nous permettra de sortit de cet état sauvage
- L'état s'est imposé dans les sociétés du moyen âge en Europe et avec cela a détruit ou débilité les liens d'entraide entre les petites communes
## Une entraide spontanée
### L'homme naturellement prosocial
- Prosocial : une action, attitude, une organisation qui va vers le bienêtre des autres ou de la société dans son ensemble
- L'humain est prédisposé, depuis bébé, à l'entraide
- Notre [[sistème 1 et 2|système 1]] va vers l'entraide et le prosocial. L'intuition est altruiste
- Notre systeme 2, plus méfiant, réfléchi et très souvent s'oppose. La réflexion nous fait douter et nous méfier
- le modèle théorique d'un humain rationnel et égoïste ne correspond pas du tout à la réalité
- Dès les 14 mois, un enfant vient spontanément aider un adulte
- les comportements prosociaux sont très communs tout autour du globe, mais leur expression est très variable. Selon son étude, plus les habitants ont un pouvoir d'achat, moins ils ont tendance à aider
- lorsqu'on force les sujets à réfléchir, ils se montrent plus égoïstes.
- Lorsqu'on inhibe le raisonnement (par le stress, la pression, les catastrophes, ou en favorisant l'intuition), le nombre et l'intensité de ces comportements prosociaux augmentent²
p98
### Le rôle des gènes
- L'environnement a modelé en partie les connexions nerveuses de nos ancetres. A la naissance, nous héritons en effet ces genes **mais aussi une partie de ces connexions**.
- Nous sommes tous composés de fragments d'environnements passés et présents qui ont été en contact avec nos ancêtres.
- Les gènes mettent en place un répertoire des "possibles" pour le futur organisme.
- Cette expression est déclenchée (ou inhibée) par l'environnement :
- Chez les tortues, le sexe n'est pas déterminé génétiquement, mais par la température extérieure
- Chez les abeilles, une larve devient reine (féconde et vivant des années) si ses congénères lui donnent de la gelée royale, mais ouvrière (stérile et vivant quelques mois) si elle est soumise à un régime « normal».
- L'épigénétique a découvert que cette « activation/mise en veille» de **certaines parties de notre génome par l'environnement est héritable : elle se transmet aux descendants! Les jeunes héritent donc (en partie) des réactions de leurs ancêtres**
>«la cartographie précise du million de milliards de connexions nerveuses dans notre cerveau n'est pas "pré-écrite" dans nos gènes, mais émerge progressivement des interactions entre nos neurones, interactions dont vont dépendre leurs activités" Jean Claude Ameisen,
- Hérédité
## Entraide et réciprocité
Il y a 4 types de réciprocité, de plus singulier (solidarité chaude) à plus collectif (solidarité froide) :
1. **Réciprocité directe** : je donne, car j'ai reçu (et inversement)
1. Aider à quelqu'un provoque chez l'autre le désir de retourner la faveur
1. Mais, rendre "tout de suite" reviendrait à refuser le don initial (ou le percevoir comme "un paiment" ou comme "acte intéressé")
2. Le laps de temps entre le don et le contre-don, le temps "de la dette" mantient actif le lien social
2. Elle génère l'empathie (se mettre à la place de l'autre)
1. Affective, plus dans la logique du [[sistème 1 et 2|système 1]]: je distingue le soi dans l'autre. Il s'agit d'une émotion
2. Cognitive, plus système 2, je comprends l'autre
3. Mais, attention aux excès de l'empathie: se noyer dans l'état emotionnel de l'autre... ou le manipuler. Comment le doser? avec la compassion ([[Matthieu Ricard]])
2. **Réciprocité indirecte** : Je donne, car je protège ma **réputation**
1. La réputation est notre étiquette de fiabilité. Il nous permet de reconnaitre quelqun sans pour autant le connaitre
2. Il s'agit d'un "capital social" qu'on tend à cumuler car c'est une promesse d'un avenir prospère. Mais comme tout capital, très facil de perdre d'un coup
3. Il permet de étendre notre confiance aux personnes qu'on ne connait pas encore.
4. On travaille pour garder et faire monter notre réputation / honneur.
5. La réputation joue sur notre sentiment d'appartenance au groupe
1. Se montrer cooperatif au sein d'un groupe améliore n'améliore pas seulement notre réputation, cela déclenche du plaisir chez les autres. Cela crée du **lien social**
3. **Réciprocité renforcé** : Récompense + punition
1. La punition renforce l'entraide.
2. Quand on punit celui qui ne collabore pas, on collabore car on veut pas être puni mais surtout car **on ne veut pas perdre notre réputation**. On peut meme subventioner les punitions pour encourager la collaboration (punition altruiste)
4. **Réciprocité invisible** : celles des institutions.
1. Dans les groupes de grande taille, les normes ne sont gardées par des personnes sinon sont soutenues et pérennisées par des institutions. Sans elles, la réciprocité sera dissolue rapidement
C'est les neurones miroir : une zone du cerveau qui s'active quand on fait une action ou quand on regarde quelqu'un faire cette meme action. Cela nous permettre d'entrer en *résonnance affective* avec notre groupe
# L'esprit de groupe
> [!quote]
> Lors d'un échec de création d'un groupe, on remet rarement en question la structure du groupe et ses règles de fonctionnement. La tendance est plutôt à reporter la faute sur les individus.
Il y a 3 facteurs pour solidifier (ou dissoudre) l'esprit de groupe
1. Sentiment de sécurité :
1. J'enlève ma carapace (c'est-à-dire ma membrane individuelle de sécurité) pour reprendre le toit commun, **la membrane collective**.
2. Une membrane trop poreuse ou mal définie (lorsque certaines personnes peuvent entrer ou sortir du collectif sans que les autres sachent pourquoi) cause chez les membres du groupe un sentiment de malaise et d'insécurité.
3. Sans sentiment de sécurité, chaque individu se recroqueville et reconstruit dans l'urgence une petite membrane autour de lui-même (ce qui est coûteux et stressant), et la compétition entre les individus réapparait immédiatement
4. La force de cohésion du groupe est liée à la qualité de la membrane. Et cela est une tâche de tous.
5. Avec une membrane de groupe solide, j'enlève ma carapace et je peux m'ouvrir vers les autres, tisser des liens (et ainsi renforcer la membrane...)
2. Sentiment d'égalité :
1. je ne sens pas d'injustice dans le traitement avec les autres
3. Sentiment de confiance : Je suspends provisoirement mon esprit critique
1. Faire confiance au groupe et ses règles permet de relâcher l'attention ou la vigilance chez les autres.
En revanche ces facteurs ont un risque :
- S'effacer dans le groupe (je perds mon soi)
- Je suis trop empathique, j'ai un sentiment d'auto culpabilité (je suis responsable du malheur de l'autre)
# La question de la taille du groupe
- Chaque organisme se développe dqns des limites de taille bien précises et possède une échelle approprie. Les groupes humains devraient faire le même.
- P ex les oiseaux: un corps très grand a besoin des ailes très larges qui ont besoin de gros muscles, donc lourds donc un grand corps, etc etc
- Au dela de la taille optimale, il y a de disfonctionnements
- Dès qu'il y a un problème, c'est que quelque chose est trop grand"
>Whenever something is wrong, something is too big. Leopold Kohr
- *Small is beautiful*
## Deux selections naturelles
- La sélection naturelle (la loi du plus fort) *à l'intérieur du groupe* favorise l'égoisme. En revanche la sélection naturelle *entre les groupes*, favorise l'altruisme
- L'égoisme supplante l'altruisme au sein des groupes. Les groupes altruistes supplantent les groupes egoistes.
# Les grands principes de l'entraide
## 1. L'entraide est partout.
## 2. L'entraide acquiert sa puissance en milieu hostile.
Il en découle un avantage compétitif: elle permet de mieux survivre aux menaces.
## 3.L'entraide ne saurait être pensée sans prendre en compte les différents niveaux d'organisation
«Au sein d'un groupe, l'égoïsme supplante l'altruisme, les groupes altruistes supplantent les groupes égoïstes, tout le reste n'est que commentaire.»
## 4. L'entraide atteint des niveaux exceptionnels chez l'être humain:
Elle est puissante, profondément ancrée en nous, peut se déployer à très grande échelle, mais reste souple (haute sensibilité aux conditions extérieures grâce à l'épigénétique et à la culture).
## 5. L'entraide est une force puissante, mais fragile et parfois dangereuse,
Qui apparaît dans des conditions bien précises, et qui disparaît ou devient toxique (patho-logies, fermetures, etc.) lorsque les conditions ne sont plus réunies.
## 6. L'entraide se déploie dans le monde vivant sous de nombreuses formes et couleurs
(symbiodiversité), à la fois dans les mécanismes et dans les chemins évolutifs qui la font émerger.
## 7. L'architecture de l'entraide (y compris humaine) ressemble donc à des poupées russes
où chaque poupée supérieure est plus complexe, et où les différentes tailles de poupées peuvent coopérer entre elles. L'ensemble de ces poupées forment un réseau de réseaux multicolores en perpétuelle évolution.
## 8. L'entraide est la principale source d'innovation du vivant
à toutes les échelles, depuis l'apparition de la vie. C'est la clé de la diversification du vivant, il est un des piliers de la sélection naturelle.
## 9. La compétition trouve sa place dans ce cadre.
Elle reste le deuxième grand pilier de la sélection naturelle, permet de renforcer l'entraide entre organismes et sert aux organismes à délimiter leurs territoires ou à faire connaître leurs besoins. Mais elle est coûteuse en énergie et risquée, ce qui la rend hasardeuse lorsqu'il s'agit de s'engager dans une « lutte pour la vie » efficace et durable.
# Notas
## Nouveaux concepts
- Les convivialistes
- hérédité
## Nouvelles pistes
- Small is beautiful de Erns F Schumacher
- Les théories de la taille de Léopold Khor
Les êtres évitent la compétition car il y a bcp à perdre. Si ils le font, ils le réduissent au minimum nécessaire.
>*« A quoi ça sert gagner ?» Se retrouver sur la première marche du podium... dramatiquement seul ? *
Puis la compétition réduit les liens avec tes pairs, et ce manque est comblé avec une accumulation des "trophées" et autres objets.
Avec la déconnexion et l'expansion infinie, la compétition est un des 3 myhes fondateurs de notre société actuelle.
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L'état s'est imposé dans les societés du moyen age en Europe et avec cela a détruit ou debilité les liens d'entraide entre les petites communes
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