Avant de devenir le maître mot de l’élégance italienne et l’objectif de tout homme souhaitant bien porter le costume, la sprezzatura est un terme historique. Définie en 1549 par Baldassare Castiglione dans son Livre du courtisan, cette vertu essentielle à l’homme de cour consiste à « fuir le plus que l’on peut, comme une très âpre et périlleuse roche, l’affectation : et pour dire, peut-être, une parole neuve, d’user en toutes choses d’une certaine nonchalance, qui cache l’artifice, et qui montre ce qu’on fait comme s’il était venu sans peine et quasi sans y penser », car en effet, « le vrai art est celui qui ne semble être art ».
La sprezzatura désigne la qualité morale et esthétique de celui qui peut accomplir avec rapidité et un certain chic des choses difficiles, et donner l’impression de facilité quand il accomplit des prouesses. Cette notion est rapidement passée de l’Italie à la France au XVIe siècle, elle guide la codification de la conversation, des arts de la table, mais aussi du ballet de cour.
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